«Français LingQ Intermédiaire» 71-72-73

Marianne & Serge — Réformes économiques, partie 1

Диалог 71

  Marianne: bonsoir!
  Serge: salut Marianne! Je t’entends loin.
  Marianne: je suis là…
  Serge: çà va, je t’entends mieux. Alors, sinon ta semaine?
  Marianne: sinon ma semaine… cette semaine çà a été assez occupé, c’est très bien. Je préfère être occupée que de ne rien faire.
  Serge: oui c’est sûr.
  Marianne: ben c’est formidable! Mis à part le temps!
  Serge: hou là oui! C’est vrai que l’on n’a pas été encore gâté…
  Marianne: on dirait être en novembre!
  Serge: ah oui et en plus les prévisions sont complètement à côté, ce qui fait que ce matin je me réjouissais, j’ai dit: « tiens, je vais pouvoir aller rouler! » et je me suis levé et j’ai dit: «   il pleut mais c’est pas possible, ils avaient annoncé beau temps! »
Et en fait ben on est quand même parti rouler, le temps va se lever, les nuages vont partir, la météo avait peut être un peu de retard dans les prévisions! Et bien non, penses-tu on s’est fait… on a eu la pluie pendant toute la matinée quasiment. Et puis une bonne averse sur la fin, de quoi bien finir de nous mouiller. Et puis dans l’après-midi çà s’est dégagé et ce soir y a un grand ciel bleu là… mais le soir.
  Marianne: oui ben là le soleil il est un peu sorti, mais enfin c’est assez couvert, mais c’est surtout qu’il fait pas chaud!
  Serge: ou, il fait pas vraiment chaud pour mi-juin…
  Marianne: on est à la maison, j’ai un gilet, j’ai un gros truc sur moi!
  Serge: oui, j’ai ma fille qui est en Espagne, elle nous a envoyé un petit SMS pour avoir quelques nouvelles…
  Marianne: oui
  Serge: alors ben… beau temps, température douce, enfin même chaude. Elle est vers Barcelone, alors tout le monde n’est pas logé à la même enseigne. Nous on n’est pas trop, trop gâtés… encore nous, il fait pas très froid. J’ai vu, un peu plus au nord que chez toi, vers valenciennes, les températures sont vraiment fraîches.
  Marianne: ben là, dans l’après-midi, 17, 18!
  Serge: Ah 18, ben vous étiez guère… parce que nous on a quand même bien 22, 23…
  Marianne: ah quand même! Bon c’est 10, 11 le matin et l’après-midi dans les 18. Cà fait plusieurs jours, et puis dans les appartements çà commence vraiment… çà a bien refroidi quand même!
  Serge: oui et puis on n’a pas envie de rallumer le chauffage à cette époque… au mois de juin…
  Marianne: non quand même c’est pas à ce point là mais. Tu sais, j’ai un petit octodon, je sais pas si tu te rappelles le petit animal que j’ai… octodon, y a aussi l’autre nom, c’est écureuil du Pérou.
  Serge: d’accord
  Marianne: Et puis hier, pour la première fois, pourtant il a passé l’hiver mais hier…
  Serge: il est reparti en hivernage
  Marianne: oui! Et c’est la première fois hier… tu sais il vit, il dort dans de la paille, et puis quand il a froid il aime bien se faire un bon petit nid. Mais alors hier pour la première fois, il a fait un nid d’au moins… je sais pas moi… en tout cas plus de cinq centimètres de haut… complètement couvert! Même de dessus, on ne le voyait plus!
  Serge: oui, c’est qu’il avait…
  Marianne: ah hier, il était vraiment gelé, il avait froid. Il remettait le chauffage, Billy a froid! Une fois c’est déjà arrivé qu’en plein mois d’août on a rallumé le chauffage!
  Serge: chez toi, là-bas?
  Marianne: ah oui et çà fait peut-être deux ans! Oui, en plein mois d’août les… çà doit être peut-être la deuxième semaine, première ou deuxième semaine du mois d’août, on a allumé le chauffage tellement il faisait froid !
  Serge: Eh ben!
  Marianne: oui, çà arrive! Bon on verra cet été. De toute façon, les prévisions…
  Serge: et puis on peut rien y faire, on est obligé de prendre ce qu’on a donc…
  Marianne: bon, c’est pas que çà me dérange vraiment, mais c’est que c’est trop changeant. Pendant quelques jours il va faire beau et presque chaud, et tout de suite çà va changer, il va faire frais, il va falloir remettre les gilets et les manteaux… pour après revenir au beau! C’est que c’est trop changeant. Enfin, c’est comme çà! Et toi, pas de grandes nouvelles?
  Serge: oh ben non, moi çà y est, je me suis replongé dans mon univers de la base, de mon travail actuel…
  Marianne: le train-train quotidien?
  Serge: oui bon, au sujet de Norfolk çà y est, je me suis fait une raison et puis… plus çà va plus je pense que j’ai fait le bon choix même si çà me fait mal au cœur mais je pense réellement que j’ai fait le bon choix. J’ai recalculé à nouveau, financièrement c’était vraiment… c’aurait été trop dur donc voilà, je me suis relancé dans mon travail normal, et puis comme j’ai… on était quatre dans notre atelier et puis y a le gars qui était juste au-dessus de moi, en fait j’étais son adjoint, il part à la retraire cet été… il a fini, il est arrivé au bout du rouleau, donc on ne se retrouve plus qu’à trois et puis… donc c’est moi qui prend les rênes et puis bon il y a toujours plein de trucs à faire à ce moment-là… c’est l’occasion de refaire l’inventaire de tout ce qu’on a, de voir tous les litiges sur les matériels qu’on a… il y a plein de choses comme çà et puis on est à trois donc il y a plus de travail. Donc çà m’occupe bien et puis je me suis remis quand même au vélo, parce que j’avais quand même complètement laissé tomber pendant quasiment trois semaines puisque j’avais d’autres préoccupations. C’est bien d’évacuer la pression avec le vélo. Après on se sent bien, on est fatigué physiquement mais moralement on se sent reposé tu vois… après on travaille dans de meilleures conditions, enfin moi, çà me fait cet effet. Voilà et puis comme les vacances approchent tout doucement…
  Marianne: c’est dans combien de temps toi ?
  Serge: ben moi je suis… je crois que çà tombe le 6… le trois, voilà le trois juillet au soir… je suis en vacances et j’ai pris quatre semaines. Voilà et puis bon… on ne sait pas trop en fait ce qu’on veut faire, on aurait voulu partir un petit peu pour se changer les idées parce que c’est vrai que le climat ici est très bien l’été et c’est une station balnéaire donc c’est comme si on était en vacances, mais comme on y vit tout le temps on n’a pas cette sensation de vacances même  quand on est en vacances… Donc on  a besoin quand même de voir autre chose et puis en fait on ne sait pas du tout où on veut aller. Bon ma fille, elle reste là parce qu’elle travaille, elle fait un job d’été, tu sais, elle va travailler chez Mac Donald, çà va lui permettre de se faire un peu d’argent pour ses…
  Marianne: bien sûr…
  Serge: pour ses études, et nous ben du coup on est à peu près libre et puis on… mais on ne sait vraiment pas ce qu’on va faire. On regardait tout à l’heure avec ma femme, on regardait sur lastminute.com et… c’est vrai qu’il y a des prix très intéressants, mais il faut vraiment se décider au dernier moment. Là, ils proposaient des trucs à 50 pour cent mais c’était… il fallait partir demain quoi! Faut vraiment être prêts et puis on n’est pas en vacances donc de toute façon la question ne se posait pas et puis ben cette année on… tu vois on a pris juillet mais finalement on aurait pu déjà… on aurait pu prendre juin en fait. Vu qu’on n’a plus d’enfant à charge on peut se permettre de prendre des vacances maintenant en juin ou en septembre, ce qui fait que au niveau des tarifs c’est beaucoup plus intéressant et puis on évite tous les flots de touristes, çà peut être sympa. Donc l’année prochaine je pense qu’on va décaler.
  Marianne: moi je vais pas avoir vraiment le choix, c’est entre juillet et août…
  Serge: çà simplifie! On a regardé aussi pour des séjours au ski, hors période c’est vrai que çà devient très, très intéressant et puis je pense qu’on va s’orienter plutôt dans des trucs comme çà. Morceler plus les vacances, et puis prendre des semaines ou des quinzaines plutôt que de prendre tout un mois comme çà. Mais on n’est toujours pas décidé pour cet été. Cà va peut-être finir: ben on va rester là ou je sais pas, peut être qu’on visitera la famille mais bon…
  Marianne: ben moi c’est réglé, je ne fais rien.
  Serge: oui ben voilà, mais au moins, tu sais ce que tu fais… Rien! Tandis que moi je ne sais pas ce que je vais faire.
  Marianne: enfin c’est-à-dire que je ne vais pas vraiment bouger de la région. Puis cet été je vais un peu plus me concentrer, j’aurai un peu plus de temps puisque je ne travaillerai pas donc j’aurai… je me concentrerai un peu plus sur mes études là pour… essayer de m’avancer au plus. Bon en ce moment, au lycée c’est quand même assez… c’est plus calme parce que c’est la période des examens; donc les examens des BTS çà fini cette semaine, la semaine prochaine, en fin de semaine prochaine le bac va commencer; y a moins d’élèves, y a moins de cours, çà va s’étaler jusqu’à début juillet. Et puis, ben moi je serai en vacances la troisième semaine de juillet.
  Serge: et pour combien de temps?
  Marianne: et bien là çà va être… mes vacances vont être coupées, je vais travailler… enfin je vais être en vacances les deux dernières semaines de juillet et les deux premières semaines d’août, ensuite je vais travailler la troisième semaine pour avoir… je sais plus si c’est quatre, cinq jours, de congés pour reprendre encore fin août.
  Serge: pour reprendre le travail après?
  Marianne: mmh!
  Serge: ah ouais, donc tu as cinq semaines de vacances alors?
  Marianne: en tout, oui, presque!

Marianne & Serge — Réformes économiques, partie 2

Диалог 72

  Marianne: et puis notre président, j’ai entendu là, veut… il a un petit projet en tête…
  Serge: ouh! J’aime pas trop quand il a une idée derrière la tête…
  Marianne: enfin c’est…
  Serge: c’est jamais de bonnes idées!
  Marianne: oui, ce n’est pas encore fait, mais enfin il a lancé l’idée… il aimerait que les lycées soient ouverts sept jours sur sept, douze mois sur douze.
  Serge: ah bon! Quelle drôle d’idée!
  Marianne: oui!
  Serge: je préfèrerais qu’il fasse ouvrir les mairies le samedi parce que… quand tu travaille toute la semaine et puis que tu rentres pas avant 18h00 ou 18h30, et bien… tu vois, moi j’ai une carte d’identité à récupérer pour faire mon passeport et bien je ne sais pas quand j’irai la récupérer parce que j’ai pas envie de prendre un jour de congé pour aller à la mairie pour récupérer une carte d’identité!
  Marianne: malheureusement les horaires des administrations…
  Serge: ah voilà!
  Marianne: comme la préfecture tout çà…
  Serge: et il me semble pendant un moment, justement il en avait parlé. Alors est-ce que c’est pendant sa campagne ou après? De faire ouvrir le samedi matin, et moi j’avais trouvé çà pas bête parce que pour tous les gens qui travaillent, le seul moment où tu peux régler tous ces problèmes administratifs, et bien c’est le samedi!
  Marianne: ben nous, elle est ouverte le samedi matin!
  Serge: ah oui! Ben dis donc, c’est bien, nous je sais pas si c’est parce que c’est une station balnéaire, mais nous non, le vendredi à 17 :00, hop, ils ferment boutique et çà ré ouvre le lundi à 9h00 ou un truc comme çà.
  Marianne: nous, la plage horaire est quand même plus grande, le samedi matin c’est ouvert.
  Serge: ah oui, ben moi çà m’arrangerait bien. Alors bon, ben la carte d’identité, ben elle doit être faite hein, parce que depuis le temps mais…
  Marianne: ouais, donc là pour son projet, je ne sais pas trop. L’idée est lancée, maintenant faut voir parce que çà va coûter de l’argent, faut voir comment çà va être organisé, comment çà va être payé, et les différents types de personnel qu’il va…
  Serge: quel est le but du jeu? De faire çà, sept jour sur sept?
  Marianne: et bien ce serait tu sais pour des activités extra scolaires qui devraient se dérouler au lycée au lieu de actuellement…
  Serge: dans des associations…
  Marianne: actuellement oui, actuellement çà se déroule dans des associations. Donc il souhaiterait que çà se passe plus au sein du lycée. Que ce soit sportif ou alors avoir accès aux bibliothèques. Enfin vraiment que les jeunes aient accès à leur lycée, sept jours sur sept. Mais alors déjà dans les associations y a quelques problèmes alors les problèmes vont être déplacés dans les lycées, çà va être très bien. Puis comme ils ont dit les jeunes si… ben il faut que ce soit vraiment des lycéens et pas d’autres qui viennent. Et puis oui, quel personnel? S’il y a un roulement et puis si çà va être récupérable ou payé. Je sais pas si c’est dans tous les établissements, mais je pense qu’en gros oui! Les heures supplémentaires que l’on peut faire s’il nous en est demandé de faire, ce n’est pas payé!
  Serge: oui, vous les récupérez?
  Marianne: on les récupère.
  Serge: bien sûr, il préfère les faire récupérer, çà leur coûte moins cher.
  Marianne: voilà, s’il veut faire un système comme çà,  récupérable, bon çà… je pense pas que çà intéresse énormément de monde. Bon déjà nous le lycée où je travaille, pendant les… on appelle çà des permanences mais c’est pendant les vacances scolaires, l’établissement est ouvert, parce qu’il y a… le lycée est regroupé avec un centre qui donne des cours pour adulte. Donc pendant les vacances scolaires, il y a des cours pour adulte au sein du lycée. Il y a quelques personnels qui travaillent, donc là, il y a des roulements, mais ces jours sont récupérables. C’est sur la base du volontariat, mais il faut toujours quelqu’un. Mais si lui il veut faire maintenant sept jours sur sept et douze mois sur douze, ben… récupérer, je sais pas, ben il va falloir voir çà.
  Serge: bon, c’est peut-être qu’une idée, il va…
  Marianne: ah pour l’instant c’est une idée, çà peut être… je sais pas, pour l’instant moi je ne me prononce pas, çà peut être bien… je ne sais pas trop. De toute façon le lycée il est déjà ouvert donc… mais faudrait voir comment çà va se dérouler.
  Serge: c’est assez bizarre puisque déjà on voit que tout ce qui est gendarmerie, tout ce qui est police municipale, de plus en plus ils ont aussi des horaires, et ils sont fermés le week-end alors que avant, la gendarmerie était ouverte sept jours sur sept. Tu pouvais être reçu… y avait toujours… on appelait çà un planton, et donc y avait toujours quelqu’un. Maintenant, y a plus et donc avant de vouloir ouvrir les lycées,  faut commencer moi je pense à ouvrir tous ces… ben les administrations au moins le samedi pour tout le monde, justement pour avoir accès plus facilement à ce genre de choses et puis… même pour les toubibs, tu sais ils regroupent maintenant et puis bien souvent, si tu veux te faire soigner le week-end, et bien dans ta ville il y a rien, il faut que tu ailles dans la ville d’à côté alors que des médecins, il y en a et il peuvent en former. Parce que je vois cette année, ils ont encore baissé le… j’ai oublié le terme… zut! Enfin, il y aura moins de postes puisque tu vois, la première année…
  Marianne: le recrutement?
  Serge: oui mais il y a un nom particulier très connu… enfin pas si connu que çà puisque je l’ai oublié. En fait un quota on va dire, bon c’est pas un quota, un quota c’est plus pour les… on pense plus quota : produits laitiers tu vois mais enfin çà veut dire la même chose… et cette année par exemple, Anne dans sa fac, l’année dernière ils en prenaient cent vingt, cent trente ben ils ont diminué… ou cent dix sept places, ils ont diminué de quatre, cent treize, alors qu’ils savent que ben qu’il y aura un très, très gros problèmes dans les années à venir, de médecins qui ne seront pas remplacés. Beaucoup de départs à la retraite, tu sais le fameux baby boom, donc le papy boom. Et il y a beaucoup… il va manquer de médecins, énormément. Ils devraient en former plus et en fait ils en forment moins.
  Marianne: c’est le même problème qu’il y a eu avec les infirmières!
  Serge: oui donc… c’est bien oui comme tu dis,  pourquoi pas ouvrir les lycées sept jours sur sept. Si çà peut améliorer les choses mais…
  Marianne: faut voir!
  Serge: il ne donnera pas les moyens. Il est en train d’essayer de réduire les effectifs partout, et il faudrait faire plus avec beaucoup moins d’effectifs. Tu me diras, des fois c’est utile, enfin c’est utile… j’ai entendu à la télé que les contrôles fiscaux étaient moins nombreux et moins approfondis par manque de personnel…
  Marianne: oui mais çà je pense aussi c’est parce que c’est mal organisé.
  Serge: Parce qu’en plus ils ont perdu des effectifs apparemment.
  Marianne: oui mais il y a des services où il y a trop de personnel par rapport au travail, dans les services fiscaux… et d’autres services où ils en manquent. Donc ils devraient réorganiser les services, et les personnels pour que çà corresponde un peu plus. Ben c’est comme, bon dans l’éducation, tous les fonctionnaires étaient fonctionnaires d’état… depuis… alors je sais, je crois que c’est au début des années 90, et il y a la construction et tout ce qui est gérance des établissements sont passés aux régions et départements, et il y a quelques temps là, tous les personnels… enfin un certain type de personnels, ont été également attribués si je peux dire aux régions et aux départements. Maintenant c’est plus l’Etat. Comme moi maintenant je ne sui plus fonctionnaire d’Etat, je suis fonctionnaire, qui dépend de la région.
  Serge: oui, l’Etat se désengage de plus en plus, il laisse de plus en plus de prérogatives pour les régions.
  Marianne: bon, c’était au choix, donc çà s’est fait il y a trois ans, donc moi j’ai décidé tout de suite de changer. C’était étalé sur deux ans, et à partir de cette année, donc au premier janvier, tous les fonctionnaires qui n’ont pas décidé de… enfin le type de personnels qui devaient changer et qui n’avaient pas choisi, ont été détachés d’office, donc ils sont à la région. Bon moi je ne suis pas détachée, je suis intégrée, et puis… bon moi je trouve que c’est bien, mais le problème quand çà s’est décidé, et puis quand çà s’est fait, c’est que l’argent attribué pour le… ben tous les fonctionnaires n’a pas été en totalité donné aux régions.
  Serge: bien sûr ! Mais c’est çà le plus gros problème!
  Marianne: çà c’est le problème parce que çà fait une charge quand même en plus sur les régions et les départements, parce que çà fait quand même des milliers de fonctionnaires, donc évidemment, comme il a été dit et puis qu’on a constaté, les impôts locaux ont augmenté… mais l’argent que l’Etat avait pour notre fonctionnement… ce qui n’a pas été attribué, il est dépensé dans quoi?
  Serge: je ne sais pas, ben j’espère qu’au moins ils remboursent la dette avec çà! Le problème, c’est pas pour donner plus d’autonomie aux régions ou aux départements, c’est en fait pour justement avoir moins de financement à donner et il arrive comme çà lui à être plus ou moins équilibré. Son budget est plus ou moins équilibré par çà, mais le problème il est déplacé ailleurs parce que maintenant ce sont les régions, les départements qui doivent assumer toutes les dépenses et eux comme tu dis, qu’est-ce qu’ils font? Et bien ils répercutent sur les impôts locaux, ils n’ont pas le choix.
  Marianne: oui mais normalement…
  Serge: les seules recettes fiscales, c’est çà.
  Marianne: oui mais normalement la totalité de l’argent que l’Etat se servait pour nous rétribuer, aurait du aller aux régions et aux départements, ce qui est normal!
Moi je trouve que c’est pas une mauvaise idée, de toute façon j’ai changé tout de suite quand le choix m’a été donné.
C’est plus centralisé mais c’est question finance et çà… qu’on change les choses, ok, çà peut être bien, mais il faut que ce soit pensé en totalité…
  Serge: là, tu leur en demande trop! Il ne sont pas là pour penser, ils sont là pour prendre des décisions et ils réfléchissent après, une fois que la décision est prise…
  Marianne: et çà, c’est peu importe les politiciens! Ils agissent et après ils pensent!
  Serge: quel que soit le bord, oui. D’ailleurs je crois que c’est une qualité pour pouvoir faire politicien, si tu n’as pas cette qualité-là, de réfléchir après avoir agit, tu ne peux pas être dans la politique… c’est compliqué pour être politicien.
  Marianne: rappelles-toi le coup des trente cinq heures! Cà été mis en place et puis après: « ben oui, mais comment on va financer çà? »
  Serge: et puis maintenant on traîne ce boulet…
  Marianne: et faut surtout pas les changer!
  Serge: ah ben c’est difficile après  de reprendre… quand tu as donné tu sais, quand tu as donné un os à un chien, essaye de lui reprendre, tu vas voir! Tu peux essayer mais je pense que tu as de grandes chances de te faire mordre.
  Marianne: ici, les réformes c’est pas quelque chose que… le pays est renommé pour…
Bon, ben mis à part çà… qu’est-ce qu’il y a d’autre?
  Serge: si, il y a eu le résultat des élections Européennes donc qui touchent toute l’Europe, donc c’est quand même intéressant mais bon… en France je sais que le parti grand vainqueur, c’est les abstentions déjà…
  Marianne: mais çà on devait s’en douter!
  Serge: et puis après, j’ai vu des extraits de… des extraits du débat qui avait eu un petit peu avant avec Arlette Chabot la journaliste…
  Marianne: avec Cohn-Bendit et Bayrou…
  Serge: apparemment oui, çà été épique…
  Marianne: je n’ai pas regardé non plus mais j’ai eu des échos et…
  Serge: même Arlette Chabot apparemment n’a pas tenu son rôle. Le seul truc peut-être qu’elle a dit qu’était sensé, c’est… elle a dit: «  ben dis donc, si on a fait cette émission pour donner l’envie aux gens de voter, je crois que c’est raté! »
  Marianne: ben c’est raté, parce que les personnes qui m’en ont parlé elles m’ont dit…
  Serge: tu vois çà, t’es écoeuré. En fait, ils ne se battent pas pour l’Europe, ils se battent pour eux, ils réglaient leurs comptes personnels en vue de se placer plus tard pour les présidentielles, donc ils travaillaient en fait pour eux alors que… en fait, c’était pour élire des députés européens qui sont sensés travailler pour l’Europe, donc pour nous, pour nos agriculteurs, pour… enfin, pour toutes les classes socioprofessionnelles et en fait, effectivement ils sont venus sur le plateau pour régler leurs comptes, pour essayer de se positionner pour les prochaines échéances électorales…
  Marianne: mais c’est pour n’importe quelles élections parce que regarde pour les présidentielles, dès que Sarkozy a été élu, si c’est pas le soir même  au moins c’est le lendemain, on entendait parler des élections présidentielles de 2012! Il y a un nouveau président qui vient d’être élu, et on parle déjà de cinq ans après?
  Serge: ben oui parce que les grands perdants… eux c’était leur échéance alors eux ils voient tout de suite à plus tard au lieu de se consacrer…
  Marianne: faut déjà travailler pour le pays et puis…
  Serge: voilà, faut travailler qu’on soit… même si on est dans l’opposition, on peut travailler… on peut apporter des choses même en étant dans l’opposition. C’est fait pour avancer dans les réformes…
  Marianne: non mais eux, ils ne voient pas çà, ils sont dans l’opposition…
  Serge: donc il faut critiquer, quoi qu’il arrive…
  Marianne: quand c’est elle qui est au pouvoir, ben la gauche elle s’oppose, et quand c’est l’inverse, c’est la même chose, mais… çà doit pas être çà, les deux camps doivent travailler pour le pays! Et non, c’est pas ce qui est fait! Quand tu vois tout ce qui se passe, tout ce qui se fait…

Marianne & Serge — Réformes économiques, partie 3

Диалог 73

  Marianne: y a de quoi être dégoûté hein c’est…
  Serge: et puis comme en ce moment on est très… on voit beaucoup le problème des indemnités des gros patrons, des choses comme çà, on voit les… tu as peut-être entendu parler en Angleterre le problème des salaires des… pas des salaires, des avantages, des dépenses voilà, des députés, enfin de leurs députés, et il y a des gros scandales et maintenant on est très regardant là-dessus, et çà s’est passé aussi pour les…
  Marianne: y a de quoi!
  Serge: les députés européens et la première chose qui est ressortie c’est que… c’est au niveau de leurs salaires! Apparemment un député européens, il gagnerait sept mille euros! Alors je ne sais pas combien de jours exactement il siège dans les sessions européennes, mais çà doit pas être énormément, puisque bien souvent ils sont députés et européens et ils ont une autre fonction en France, donc ils ne peuvent pas de toute façon se consacrer vraiment à leur truc, et en fait… ben les gens ils sont écoeurés aussi de çà. Et puis ils se disent oui en fait ils veulent la place parce que c’est très bien rémunéré et puis… alors voilà, c’est vrai, çà écoeure les gens. Et après, ces députés européens sont sensés par exemple défendre nos paysans et je ne sais pas si tu as vu avec le lait, l’histoire du lait?
  Marianne: oui!
  Serge: le gars, on lui achète au mieux trente centimes et tu vois que le lait, à moins d’euro tu n’en trouves pas quasiment. Alors on se pose la question: « où passe tout çà? » Mais on ne te donne jamais la réponse. On dit, c’est la grande distribution mais c’est facile à prouver, moi je sais pas mais le gouvernement pour lui çà doit être très facile à contrôler çà, voir… alors je sais pas, ils veulent pas s’intéresser au problème ou ils…
  Marianne: non ils veulent pas et y a pas que le gouvernement parce que ce problème ne concerne pas seulement les producteurs de lait, mais tous les agriculteurs, les éleveurs, tout çà, les pêcheurs et compagnie… le gouvernement ne veut pas s’attaquer à ce problème, mais également je trouve que tous ces agriculteurs, éleveurs etc… ne pointent pas assez du doigt les intermédiaires! Parce que les intermédiaires, il y en a trop, et çà fait augmenter pas mal le prix. Parce qu’il y a les grandes surfaces, mais il n’y a pas que çà! Entre la grande surface et la base, y a les intermédiaires qui s’en prennent pas mal!
  Serge: ben à ce moment là, l’Etat n’a qu’à légiférer et puis mettre son nez dedans et voir et imposer…
  Marianne: çà a l’air d’être une corporation qu’on ne veut pas trop toucher, et il n’y a pas que l’Etat, y a même ceux qui manifestent, je trouve qu’ils ne pointent pas assez du doigt ce problème. Regarde, au début avec le problème avec les producteurs de lait, ce que je trouvais scandaleux et puis çà concerne aussi les éleveurs, les agriculteurs, c’est qu’ils rejettent tout dans la rue. Tu as vu les milliers de litres de lait qui ont été versés?
  Serge: ben oui mais bon…
  Marianne: oui et après…
  Serge: je ne sais pas, ils n’ont peut-être pas d’autres solutions, ils se disent bon, on n’est pas écouté, çà fait des années que çà dure…
  Marianne: ce qu’ils ont fait! Ils ont distribué le lait! Ils ne sont pas obligés de le distribuer gratuitement, mais ils le distribuent à leurs prix, au prix où ils sont payés normalement…
  Serge: y en a qui le font.
  Marianne: voilà mais çà a été fait ensuite mais au départ non, çà a été jeté dans la rue. Mais après çà a été distribué aux gens. Les gens ont payé le prix de base et il était beaucoup moins cher que dans les commerces donc eux en ont bénéficié, les producteurs de lait n’ont rien perdu parce qu’ils ont touché cet argent, mais entre les deux, les grandes surfaces et les distributeurs n’ont rien eu, ils ont perdu! C’est mieux que de saccager.
  Serge: c’est un peu pervers aussi de faire çà parce que…
  Marianne: mais au lieu de jeter!
  Serge: oui mais les grands distributeurs eux, ils peuvent se la jouer facile, ils disent bon y a pas de problème, de toute façon vous pouvez faire çà avec tous les fruits et légumes et puis tous les produits, après nous on va licencier puisqu’on n’aura plus de clients, on va licencier les caissières. Ils jouent là-dessus, ils jouent sur la corde sensible: le chômage…
  Marianne: ben qu’est-ce qui a été fait là quand…
  Serge: ben le fait, si ils jettent, de toute façon, tout n’est pas jeté donc il y en a quand même qui est vendu donc les gens sont obligés de continuer d’acheter, de continuer à consommer, et… je dis pas que c’est bien mais en fait ils jouent là-dessus la grande distribution.
Tu as vu dernièrement l’usine de… c’est sorti aujourd’hui à la télé, et donc les syndicats pensent que ils jouent sur le fait de la crise pour… c’est un prétexte. Ils leur ont dit on va… ou vous acceptez une baisse de douze pour cents de votre salaire, ou alors on ferme la boite. La c’est vraiment le chantage, alors le gars qui gagne déjà le SMIG… le Smig c’est quand même pas mirobolant…
  Marianne: non!
  Serge: tu enlèves encore plus de dix pour cents de son salaire…
  Marianne: y a juste de quoi payer son loyer.
  Serge: voilà, et an fait, apparemment y aurait beaucoup d’entreprises qui profiteraient du prétexte de la crise pour dire : oui, c’est la crise, on est obligé de licencier, alors qu’en fait c’est pour faire encore plus de profits, puisque toutes les entreprises ne connaissent pas la crise. Ma femme, elle m’a dit, on n’a jamais eu autant de boulot, elle a dit on est débordées, elle en a marre.
  Marianne: y a pas assez de vérifications! Que ce soit dans le travail ou alors dans les aides que l’on peut attribuer. Y a pas assez de vérifications! Y a énormément de choses qui doivent être faites, et y a certains domaines où on ne veut rien faire parce que… je ne sais pas mais… je sais pas, faut pas toucher. Regarde le coup des intermédiaires bon ben je sais pas exactement qui… y en a plusieurs et exactement qui c’est? J’en sais rien, mais regarde même concernant le déménagement. Une personne qui est dans le sud de la France, qui déménage dans le nord, un déménageur… le chauffeur par exemple, ne va pas aller du sud au nord. Il peut par exemple aller de Marseille à je sais pas quelle ville, enfin il peut faire deux arrêts de Marseille à Lyon, et il va s’arrêter dans une ville, çà va être déchargé, rechargé, et hop! On repart. Et cela pendant… plusieurs fois… et à chaque fois il faut payer. Et pourquoi?
  Serge: tu parles des meubles, des déménagements de meubles?
  Marianne: oui, oui.
  Serge: parce que moi j’en ai fait beaucoup parce que en temps que militaire, on est souvent muté donc je connais un peu le problème. En fait, ce qui se passe, c’est qu’un… et çà s’est passé tout simplement à mon dernier déménagement. Dans le camion, y avait trois déménagements différents, enfin trois clients différents. Après bon, il s’arrange hein, il a regroupé, y en avait trois dans la région, bon à quelques près, mais quand il a fait les devis et puis quand il a facturé, ils ont facturé au maximum chacun! Ils ont, c’est-à-dire ils ont facturé un péage d’autoroute pour un camion de tant d’essieux, ils ont facturé trois personnels pendant tant de jours pour le chargement, ils ont facturé  tant de kilomètres, et çà ils le font en trois. Donc en supposant qu’ils ont facturé trois déménageurs par déménagement, plus mile kilomètres par déménagement, donc tant d’autoroute, et en fait ils l’ont facturé trois fois. Les trois déménageurs, ils ont été payés normalement leur mois et par contre le patron…
  Marianne: çà c’est sûr!
  Serge: lui il a gagné comme si il devait payer neuf déménageurs et voilà. Et c’est le problème de la… je pense aussi de la distribution pour l’alimentation et là ils jouent là-dessus pour gagner un maximum. Toujours le profit, une histoire de profit.
  Marianne: mais çà se fait aussi quand il y a qu’un chargement.
  Serge: oui çà se fait aussi quand il y a qu’un chargement. Et puis autre chose, l’histoire du quota, si tu as droit à quarante mètres cubes, par ton administration, je peux te garantir que ton déménageur il va te facturer quarante mètres cubes. Et après tu te dis, mais comment çà se fait que çà coûte si cher? Alors si ils font la même chose avec les producteurs de lait, parce que les intermédiaires c’est quoi? Les laitiers ils vendent à des coopératives, c’est elles qui regroupent tout. Donc à ce niveau là y a peut-être un peu de transport pour récupérer dans toute la région, et après ces coopératives, quand elles livrent dans toutes les grandes surfaces… je vois pas qui il peut y avoir comme intermédiaires entre. Et apparemment il doit y en avoir puisqu’ils disent tous: oui c’est les intermédiaires, c’est les intermédiaires!
  Marianne: y a pas assez de contrôles, c’est çà le problème!
  Serge: oui mais bon, si tu veux beaucoup de contrôles, il faut beaucoup de fonctionnaires pour contrôler et comme c’est pas dans l’air du temps, parce que çà coûte cher de payer de fonctionnaires et ils ne le font pas. Quand on veut mettre une politique en place il faut se donner les moyens, çà coûte très cher c’est vrai mais… voilà alors ils se plaignent justement par rapport à ce que je te disais tout à l’heure, les contrôles fiscaux, apparemment l’année dernière ils avaient récupéré 14,5 milliards d’euros je crois. Est-ce qu’il y a eu moins de fraude, je ne pense pas, mais apparemment c’est par manque d’efficacité des contrôles, c’est ce qu’ils expliquaient, ils ne peuvent pas aller au bout des choses, ils ne peuvent pas faire les contrôles… y a des contrôles, ils disent çà demande un mois pour contrôler. Bien sûr un particulier, c’est vite fait mais une entreprise ou des organismes un peu comme çà, c’est très compliqué, il y a… et çà demande un mois par exemple pour contrôler une grosse boite, et ils ne peuvent pas se permettre de laisser des contrôleurs pendant un mois sur une affaire. Et du coup ils ne vont pas au fond des choses, ils passent à côté de certaines choses. Alors il ne faut pas qu’ils se plaignent, ils veulent faire plus de rentrées, plus de contrôles, mais il faut quand même donner les moyens.
  Marianne: l’organisation doit être un peu différente.
  Serge: dans ton travail c’est pareil hein, un prof si il fait cours à trente-cinq élèves, il peut pas être aussi efficace que s’il fait cours à vingt-cinq ou a quinze.
  Marianne: y a des classes qui ont à peu près… oui une bonne trentaine d’élèves, mais il y a d’autres classes, il y en a dix! Suivant les…
  Serge: suivant les options oui. Oui ben bon, je pense que le prof qui fait cours à dix élèves, c’est à mon avis un peu plus simple, il peut consacrer plus de temps à chaque élève que s’il doit faire cours à trente! Mais le problème, si on veut faire çà, il faut plus de profs mais comme ils suppriment des postes…
  Marianne: voilà, y a des fermetures, parce que l’année dernière, nous… il était prévu à peu près neuf suppressions de postes de professeurs, et il y a eu des manifestations etc… et en fin de compte, il y a eu trois suppressions. Par contre pour la rentrée de septembre, rebelote, y en a à peu près… je crois que c’est cinq suppressions de postes…
  Serge: et est-ce qu’il y a moins d’élèves?
  Marianne: y a certaines sections oui il y en a un peu moins. Y a certaines sections qui sont… où il y a quand même beaucoup d’élèves, et il y en a d’autres où le chiffre des élèves diminue donc quand y a des suppressions de postes comme çà ben la charge est répartie sur différents professeurs. Je ne sais pas exactement si la diminution du nombre d’élèves équivaut à la suppression du nombre des postes mais… et voilà, tu sais, on va pas refaire… je sais qu’il y a énormément de domaines qui devraient être réorganisés, changés… y en a besoin, mais ce qu’il y a…
  Serge: on a peur du changement peut-être aussi. Je ne sais pas si c’est une mentalité française mais on a peut-être… on pense toujours que le changement va être en pire…
  Marianne: ici le changement n’est pas tellement bon c’est vrai. Le changement n’est pas tellement bien vu, la compétition n’est pas tellement bien vue, et quand on veut changer quelque chose, ce n’est pas assez pensé, et des fois ben on… certaines choses sont changées mais les conséquences sont pires que si c’était resté comme avant. Et y a pas assez de contrôle aussi, y a énormément de choses qui devraient être changées mais que c’est pas… ce que je constate c’est ce qui ne convient pas et c’est çà qui est dommage, et malheureusement que les politiciens, quels que soient les politiciens voient plus leur intérêt que celui du pays. Parce que peu importe son parti politique, normalement tous, ils doivent travailler pour le pays. Et voilà donc nous allons finir ce soir sur des questions!
  Serge: oui parce qu’on n’a pas apporté de réponses, c’est souvent le cas hein?
  Marianne: de toute façon dans ce domaine là, je ne pense pas qu’on peut apporter des réponses.
  Serge: ben eux n’y arrivent pas, je ne voit pas pourquoi nous le commun des mortels on y arriverait surtout en une heure.
  Marianne: on n’en connaît pas assez sur tous ces différents domaines. Voilà, on n’a pas une vision assez large pour apporter des solutions donc… Ils sont sensés être là pour les apporter mais…
  Serge: enfin bon, sur cette note…
  Marianne: moi je ne veux pas refaire le monde! Je constate simplement ce qui est bien, ce qui n’est pas bien. Bon je peux accentuer plus ce qui n’est pas bien car j’aimerais que le pays soit mieux, que çà change, c’est normal c’est notre pays.
  Serge: oui mais après c’est un problème d’opinion. Ce que toi tu penses être bon pour le pays, ton voisin il ne va pas trouver que c’est bon, de là les dissensions et pourquoi y a différents partis enfin au niveau… y a différents partis je parle au niveau des électeurs parce que effectivement, on a déjà… comment dire, au niveau des politiciens je pense qu’on leur a assez cassé de sucre, on va les laisser tranquilles, mais au niveau des gens qui votent, tout le monde n’a pas les mêmes opinions et quand tu appartiens à un parti…
  Marianne: évidemment que les personnes n’ont pas les mêmes opinions donc ce que je peux voir bien, par exemple toi, tu peux très bien penser que c’est pas bien mais il y a au moins une chose, c’est que… peu importe son parti, si il y avait plus de contrôles… il devrait y avoir plus de contrôles, l’argent ne soit pas distribué à l’aveuglette, concernant toutes ces magouilles…
  Serge: oui on retombe sur le même problème… il faut payer les fonctionnaires pour faire les contrôles.
  Marianne: c’est ce dont on a parlé tout à l’heure, donc sans parler dans les détails, ou les opinions des personnes qui peuvent diverger un peu plus mais déjà en gros…
  Serge: oui, on verra…
  Marianne: voilà!
  Serge: bon ben écoute…
  Marianne: sur ce…
  Serge: oui parce que là je vais finir par être en retard. Le problème avec ces questions de politique c’est qu’on pourrait discuter pendant toute une nuit alors c’est pas évident, faut pas avoir de rendez-vous! Ok bon ben écoute…
  Marianne: bonne soirée!
  Serge: je vais te laisser oui! Bonne soirée à toi aussi et à très bientôt.
  Marianne: ok
  Serge: bye, bye, Marianne! A bientôt!
  Marianne: bye Serge, au revoir , bon week-end, peut-être à demain!
  Serge: oui ok, bye, bye!
  Marianne: bye!

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