«Français LingQ Intermédiaire» 31

Serge- Marianne, tutorat à LingQ

Диалог 31

  Serge: …la communication
  Marianne: Ah! Ca y est, ça a l’air de fonctionner. Bonjour Serge.
  Serge: Bonjour Marianne.
  Marianne: Ok
  Serge: C’est bon?
  Marianne: Oui
  Serge: Ok, ça y est la semaine est presque finie alors, non? Encore demain?
  Marianne: Tu commences là où quoi?
  Serge: Non, mais c’est bon, on peut y aller? Ca marche? Wow, vive Pamela, merci Pamela…Alors Marianne, comment vas-tu? Non, faut être sérieux parce que là on fait un enregistrement pour mettre sur Skype donc il faut être sérieux
  Marianne: Bonjour Serg
  Serge: Bonjour Marianne.  Je voulais te parler de quelque chose.
  Marianne: Oui
  Serge: Parce que cette semaine, j’étais en vacances. Cà, ce n’est pas un scoop parce que je te l’avais dit je crois, mais ça m’a permis donc d’être disponible à des horaires qui ne sont pas habituels pour moi, entre autres le matin, l’après midi et j’en ai profité pour accepter la proposition de Steve d’organiser des conversations en français.
  Marianne: Oui, j’ai appris ça et c’est très bien.
  Serge: Oui,  j’ai vu en plus… oui, c’est vrai qu’il y a besoin de tuteurs enfin, entre guillemets, parce que pour laisser plus de choix aux gens et…
  Marianne: Oui, il est nécessaire d’avoir plus de personnes, plus de tuteurs
  Serge: Donc, j’ai franchi le pas
  Marianne: D’avoir aussi différentes personnalités, différentes voix, différents accents. Donc c’est très bien, bienvenu!
  Serge: Merci
  Marianne et Serge: Bienvenu au club!
  Serge: Donc, j’ai franchi le pas et puis je ne regrette puisque j’ai en fait, j’ai eu ma première conversation hier oui, c’est ça hier, je m’étais…  j’avais programmé la veille tous les rendez-vous que je proposais et dès le lendemain donc, j’en eu un. Et puis c’était avec Hideko qui, d’ailleurs, m’a dit qu’elle aimait bien écouter nos conversations à Marianne et Serge, elle m’a dit. Donc, d’ailleurs si elle nous écoute, elle va peut-être l’écouter celui-là, donc: « Hideko, coucou »
  Marianne: Bonjour Hideko
  Serge: Spécialement pour Hideko
  Marianne: Voilà
  Serge: Et puis, il y avait aussi Mark. Bon, il est arrivé un tout petit peu en retard; alors c’est vrai que ça faisait un petit peu tôt pour lui peut-être, donc je ne sais pas s’il était, s’il sortait du lit…
  Marianne: Ca devait faire dans les 8 heures du matin; ça faisait peut-être un peu tôt
  Serge: Oui, ça devait être 8 heures pour le Canada, oui c’est ça et ça faisait très tard pour Hideko puisque chez elle il était minuit et en fait, moi, je me situais juste entre les deux puisqu’il devait être 17 heures, je crois. Et donc, je dois avouer que j’étais quand meme un peu stressé au début parce que je ne voulais pas leur faire perdre leur temps, je  voulais faire quelque chose d’attractif, d’intéressant et puis en fait le stress est parti presque tout de suite en cours de conversation alors est-ce que c’est parce que moi je m’exprimais dans ma langue maternelle, ce qui est quand même plus facile pour se concentrer sur ce qu’on veut dire. Et puis Hideko c’est une fille, enfin une femme charmante. Elle est très très gentille et puis apparemment elle avait très très envie de faire cette conversation donc c’est vrai que c’est sympa. Et puis Mark, alors lui c’est, il est toujours en train de rire, le sens de l’humour très développé et en fait, c’était intéressant et en plus bon apparemment le sujet les…le sujet les intéressaient. Je leur avais demandé de me parler de leur ville, et puis après de me parler de leur pays afin de me convaincre d’aller visiter leurs pays respectifs. C’était marrant, ils essayaient de vendre un peu leur pays et puis de me parler des choses qui était bien et puis Mark en plus, lui, il a eu la chance… lui, il connaissait aussi le Japon. Il connaissait en fait, il connait la région où habite Hideko, donc ils ont pu parler de tout ça. C’était vraiment intéressant, ce qui fait que la conversation s’est déroulée vraiment tout simplement
  Marianne: Très agréable
  Serge: Voilà, c’était vraiment à bâtons rompus et c’est vrai, oui, que c’était agréable; en plus c’est vrai, c’est le but du jeu de faire quelque chose d’agréable. Si on ennuie les gens, je veux dire, ce n’est pas intéressant.
  Marianne: Et alors as-tu été convaincu?
  Serge: Bien oui, enfin à vrai dire je l’étais déjà puisque, comme je leur disais, le Japon c’est un pays, enfin à mes yeux en tout cas qui est un pays assez mystérieux, on sait que c’est…enfin pour moi, les japonais sont des gens très très polis, qui sont très attachés à leurs traditions. C’est vrai que c’est un pays mystérieux, on ne le connait pas trop. On n’apprend pas ça déjà à l’école, on ne parle pas tellement du Japon
  Marianne: Non, c’est vrai
  Serge: Et puis, le Canada… ça fait tout de suite penser aux espaces, aux grands espaces de forêts et puis on voit avec la neige tout ça, l’hiver enfin donc c’est vrai, de toute façon je n’avais pas besoin qu’ils forcent beaucoup pour me convaincre mais non, non mais ils ont bien vendu leurs trucs. C’était vraiment bien.
  Marianne: Et parler avec différentes personnes, de plusieurs pays, de différentes cultures c’est vraiment très intéressant de … bon, pour connaitre leurs pays, leurs cultures, et aussi bien eux-mêmes. J’ai parlé quelques fois avec Hideko, bon avec Mark aussi, et c’est vrai que j’ai vraiment apprécié. Ce sont vraiment, eux comme d’autres personnes, sont vraiment très agréables, très intéressantes à qui parler.
  Serge: Je crois déjà, à mon avis, que les gens qui cherchent à apprendre une langue étrangère, une ou plusieurs, je pense qu’ils sont  plus ouverts que les autres à la culture des gens, pas seulement à la langue mais à la culture et les gens, on arrive toujours très facilement à parler avec eux.
  Marianne: La culture et la langue, ça va ensemble.
  Serge: Oui, tout à fait, ça va ensemble. Et je pense que pour connaitre un pays, c’est vrai, l’idéal c’est de connaitre la langue avant, bon ce n’est pas toujours possible, mais c’est… en tout cas ça facilite après les choses. Et c’est vrai que les rapports après sont vraiment beaucoup plus simples. C’était vraiment une bonne expérience. Et puis, cet après-midi, j’ai fait on va dire une autre expérience. Là, j’ai eu une conversation avec un nouveau tuteur en anglais, c’est Jonathan, un américain, qui est professeur d’anglais aux États-Unis.  Il est tout jeune, il a 24 ans.
  Marianne: A LingQ?
  Serge: Oui, oui et c’était donc sa première conversation  aussi avec quelqu’un et, écoute, ça a tout de suite accroché, c’était vraiment… je me suis vraiment aussi tout de suite senti  l’aise et lui aussi je pense, et en fait le sujet c’était sur… comment dire, les débats qui ont lieu par rapport à la campagne électorale pour les élections présidentielles aux Etats-Unis. Et, en fait, on en a parlé mais peu parce qu’en fait, on a parlé un peu plus de soi pour, déjà, se présenter.
  Marianne: Se présenter, oui
  Serge: Et puis de parler justement comme j’avais dit que, comme moi j’ai dit que j’ai eu justement la veille une expérience en tant que tuteur en français on a parlé un petit peu de ça. Et puis, c’était vraiment très agréable aussi. J’ai parlé disons, enfin j’ai essayé, mais ça venait assez facilement. Je n’avais pas trop à me concentrer sur les accords, enfin tu sais les verbes tout ça, j’ai parlé assez tranquillement et je pense que là aussi la personnalité en face est très importante. Quand la personne en face est ouverte, ça facilite vraiment les choses. C’était vraiment agréable, du coup j’ai reprogrammé une conversation avec lui demain comme j’ai trouvé que c’était bien agréable et puis voilà donc c’est vrai que j’encourage tout ceux qui hésitent encore à organiser des conversations sur LingQ quelques soient leurs langues, il ne faut pas hésiter. Tu avais raison quand tu m’as dit « écoute, ça vaut le coup. Fais l’expérience. »
  Marianne: Oui, j’étais… sure enfin… oui, quasiment sure que tu allais apprécier donc c’est vraiment…
  Serge: Oui, disons par rapport à ton expérience et les conversations que l’on a eu, je pense que tu me connais donc tu as dû sentir, oui, que..et c’est vrai que ça a tout de suite fait tilt, on va dire.
  Marianne: Et puis tu as une voix aussi …alors, j’ai entendu que, bon une autre personne qui écoute nos podcasts, donc tous nos podcasts,  donc c’est régulier et qui as dit que, bon c’était très intéressant et agréable à nous écouter, que tu…qu’on devrait faire des…
  Serge: Des chansons? Oh, non!
  Marianne: Non, non. Oh, non!
  Serge: Surtout pas.
  Marianne: Pas des chansons mais séries policières parce que tu avais  une voix pour faire des séries policières. Cà t’intéresse?
  Serge: Oui,  mais pourquoi pas? Par contre moi, quand j’écoute ma voix, je ne supporte pas d’entendre ma voix
  Marianne: Qui supporte sa propre voix?
  Serge: Et puis, j’ai parlé… je ne sais plus quand,  j’en parlais avec Julie, et elle m’avais dit « moi, c’est pareil » et je crois que Lama, Truus et toutes m’avais dit « oui, mais nous c’est pareil » et je ne sais pas pourquoi, c’est assez bizarre
  Marianne:  Au début, au tout début à LingQ, j’enregistrais les discussions que j’avais en anglais comme il était bien après de les réécouter pour voir, bon les erreurs que je faisais, apprendre à les corriger mais j’avais horreur de m’écouter, donc j’ai arrêté parce que ça me décourageais donc qui peut… qui aime s’entendre?
  Serge: C’est vrai, moi j’ai…
  Marianne: Donc notre propre impression et puis l’impression des autres donc c’est différent
  Serge: Certainement
  Marianne: Et la semaine dernière j’ai parlé aussi, je ne sais pas si tu as parlé avec elle, c’est une nouvelle tutrice à LingQ, c’est Helen
  Serge: Non, pas encore
  Marianne: Non? Donc, elle est anglaise donc une nouvelle tutrice avec l’accent très british donc… je suis plus habituée à l’accent américain avec tous les tuteurs à LingQ et puis tous les contenus enfin tout ce que j’écoute en américain. Mais je trouvais, je trouve, agréable d’écouter quelqu’un ou un contenu avec l’accent british. Quand j’ai parlé avec Helen, c’était très bien mais j’avais du mal… j’avais du mal parce que même quelqu’un qui parle un peu plus vite en américain, je peux plus le comprendre ou la comprendre que là Helen qui parlait doucement avec son accent… et donc, c’est très  bien d’avoir des tuteurs avec différents accents pour pouvoir nous habituer à ces accents et donc je vais reprendre des discussions avec elle, c’est très bien.
  Serge: J’ai… pour l’instant
  Marianne: En plus, elle est très bien, très gentille
  Serge: Je n’en doute pas. J’ai écouté déjà quelques enregistrements qu’elle a fait, et c’est vrai que son…on sent, bon, on n’a pas une énorme expérience en anglais mais enfin, on fait quand meme bien la différence avec l’accent british et l’accent américain et je vois quand j’enregistre les podcasts sur iTunes. J’enregistre la BBC régulièrement et bien CCN, NBC news, enfin beaucoup de trucs aux Etats-Unis. Et c’est vrai que l’accent à chaque fois me surprend …enfin, me surprend… il ne me surprend pas mais je veux dire…
  Marianne: Ca nous déstabilise
  Serge: J’ai plus l’habitude, moi aussi, de l’accent américain c’est vrai mais, et comment dire, les partenaires de conversations que j’ai là-bas, à l’extérieur de LingQ puisque je connais des gens que j’avais rencontré par d’autres sites, depuis quelques années, et c’est vrai que j’ai beaucoup plus l’habitude de l’accent américain. Mais oui bien sûr…l’accent anglais, il faut tout essayer. Cet après-midi, j’ai même écouté un podcast sur une radio la BBC et c’était sur les accents, les différents accents qu’il y a en Angleterre, mais il y avait des phrases mais impossible à comprendre et je me demande si même un anglais de Londres arrive à comprendre.  Ils ont pris des accents d’un petit peu toutes les régions d’Angleterre et c’était impressionnant… oui, mais je vais essayer d’avoir une conversation avec Helen. J’ai vu qu’elle apprenait pas mal de langues aussi, elle apprenait le russe. Donc c’est… comme c’est une personne apparemment qui aime les langues étrangères et ça rejoint ce qu’on disait tout à l’heure, elle doit être très ouverte et très… enfin donc voilà, je vais essayer.
  Marianne: et les contenus qu’elle a crée bon,  je les ai écouté assez souvent pour m’habituer à cet accent et puis que c’est vrai que c’est très agréable mais, au début, parler… enfin je n’étais pas habituée à écouter une personne parler avec cet accent. Donc, c’est vraiment très bien d’avoir différentes personnes …enfin des personnes avec différents accents donc je ne sais pas si on… nous, on a une façon différente de parler parce que, en tant que français, je ne vois pas trop… mais si les étrangers, qui nous écoutent, voient une différence entre toi, qui est de Bordeaux, du sud et puis moi, qui est de la région parisienne… Peut-être qu’il y a plus de différences entre une personne qui a un accent prononcé comme vraiment dans le nord, les ch’tis et puis
  Serge: les Marseillais, le sud
  Marianne: les Alsaciens… oui, le sud, oui, les Marseillais, les Toulousains.
  Serge: je pense que notre accent est plus neutre… enfin ton accent, le mien… enfin, moi d’ailleurs je ne suis pas originaire de Bordeaux. Je ne pense pas avoir trop pris l’accent de la région qui d’ailleurs c’est pas un accent qui est très prononcé, s’il y en a un.
  Marianne: il y en a un, oui. Donc, j’ai de la famille éloignée qui est à Bordeaux et elle a… il y a quelques temps, elle est venue ici nous rendre visite et elle a un accent beaucoup plus prononcé que toi.
  Serge: et elle vit depuis longtemps?
  Marianne: oh, vingt ans.  Oui, ça fait bien une vingtaine d’années qu’elle vit là-bas donc, elle n’est pas originaire de Bordeaux mais elle a pris quand même un peu l’accent et il est beaucoup plus prononcé que toi.
  Serge: et je pense, oui de toute façon je pense que les étrangers… ils doivent sentir les accents des français, je pense, puisque nous on arrive à quand même à différencier les accents bon sans savoir de quelle région ils sont vraiment, que ce soit aux Etats-Unis ou en Angleterre mais je pense que je fait, je suis sûr que je fait la différence avec un Ecossais, un Anglais sans savoir qui est l’un et qui est l’autre et aux Etats-Unis, entre les accents entre les New Yorkais, les… on sent
  Marianne: un Texan…
  Serge: on sent la différence sans pouvoir… sans pour autant pouvoir dire de quel état il est mais on sent quand même les accents. Enfin, voilà c’était pour moi une bonne expérience. Je vais essayer de …alors  malheureusement maintenant, je ne vais pas pouvoir proposer beaucoup de conversations en dehors des créneaux entre, c’est-à-dire 20 heures, enfin 20 heures et 23 heures, minuit quoi — heure française- parce que malheureusement bon de 6 heures le matin jusqu’à…. je rentre à 18 heures, 18 heures 30. Après, je dois m’occuper du chien-chien, le petit chien qui m’attend toute la journée. J’ai des choses à faire, donc je ne peux pas être vraiment disponible avant donc ça m’embête un peu, quoi.
  Marianne: ou quelques samedis?
  Serge: le problème, c’est que le samedi, dimanche bien, j’essaye de me concentrer un peu plus de temps à ma famille parce que c’est vrai que j’ai tendance à sacrifier un peu ce côté là et puis j’ai mon entrainement de vélo. Il faut que j’arrive à caser tout ça ce n’est pas facile. En fait, 24 heures, ça ne me suffit pas. Si on pouvait rallonger un petit peu.
  Marianne: oh, oui! C’est justement ce que je pensais hier. J’ai dit 24 heures, ce n’est pas suffisant dans une journée. Il n’est pas possible de tout caser ce qu’on veut faire dans 24 heures, et encore je ne dors pas beaucoup.
  Serge: oui dès qu’on a une passion, ça prend du temps, oui.
  Marianne: Oui, et il y a des personnes qui s’ennuient.
  Serge: oui, et en plus des personnes s’ennuient. C’est terrible ça. Je …bien, j’espère que ça ne m’arrivera  jamais ça. Peut-être, ça touche plus les retraités mais je pense que
  Marianne: Ca dépend, il faut une passion. Il faut s’intéresser à quelque chose, peu importe l’intérêt, chaque personne est différente.
  Serge: bien sûr
  Marianne: Mais je pense qu’avoir un intérêt, une passion, un but, c’est ça qui fait avancer les personnes  quoi, qui motive.
  Serge: oui, c’est vrai.
  Marianne: c’est le moteur.
  Serge: ok, bon écoute sinon on reparlera de cette proposition de romans policiers, pourquoi pas?
  Marianne: oui, faudrait monter ça.
  Serge: oui, ce serait une bonne idée pour des conversations futures. Ce serait sympa, on pourrait essayer ça.
  Marianne: il y a quelques années… oh non,  je ne pense pas que ça se fait encore mais il y a quelques années dans certaines stations de radios, il y avait tous les jours des…
  Serge: oui, je me souviens. J’en ai écouté, oui  je me souviens, tu as raison mais je ne pense pas que ce soit maintenant très à la mode
  Marianne: des séries… non plus maintenant.
  Serge: oui c’est ça, il y avait des séries même policières qui, à la radio c’était… d’ailleurs c’est vraiment des acteurs même à la radio parce que c’est vrai que c’était très très vivant et…
  Marianne: il y avait Pierre Bellemare qui faisait ça
  Serge: oui, je me souviens. Oui, c’est vrai que c’était… bon, ben écoute pourquoi pas? La porte est ouverte
  Marianne: pourquoi pas?
  Serge: c’est un truc qui m’intéresserait
  Marianne: c’est une idée.
  Serge: Tout à fait. Très bien, bien écoute…
  Marianne: Et bien, j’étais très contente d’entendre ta nouvelle expérience et puis je suis ravie que tu ais accepté, et puis dès que tu peux, ça fera plaisir à tous le monde
  Serge: c’est sympa. Ok, bonne soirée Marianne
  Marianne: bonne soirée Serge. Au revoir
  Serge: Au revoir

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